jeudi 14 mars 2013

“UNE VAGUE BLANCHE POUR LA SYRIE”- DRAGUIGNAN

APPEL  D'AMNESTY 
ET DE LA LIGUE DES DROITS DE L'HOMME 

À UN RASSEMBLEMENT 
DEVANT LA SOUS - PRÉFECTURE  
DE DRAGUIGNAN
VENDREDI 15 MARS À 17H30



Pour dire "Stop" tous ensemble aux exactions et crimes de guerre commis depuis deux ans en Syrie.



Se munir d'un papier ou d'un tissu blanc avec le mot STOP




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mardi 12 mars 2013

Une vague blanche pour la Syrie





Vendredi 15 mars 

Avec Amnesty International France, la FIDH et la LDH, et le soutien de l’agence internationale TBWA.
Le 15 Mars prochain marquera les deux ans du début de la révolution syrienne. Le Comité de La Vague blanche, avec le soutien d’Amnesty International France, la FIDH et la LDH, organise ce jour-là un événement inédit, à savoir une manifestation internationale en solidarité avec le peuple syrien : « Une vague blanche pour la Syrie ».

Pour briser le silence, pour dire Stop, et faire savoir au peuple syrien qu’il n’est pas seul.
Le principe en est simple : demander aux peuples du monde entier de s’unir au peuple syrien en manifestant à la même heure locale, de 19h à 19h30, un papier ou un tissu blanc à la main, le mot « Stop » écrit dessus.
Se déclenchera ainsi au fil des fuseaux horaires et à travers le monde, une « ola » mondiale de protestation, une immense vague blanche, reprise au fil de la journée par les médias.
Pour la visibilité de la manifestation, le rendez-vous sera donné devant les mairies ou au plus près des mairies. Tout rassemblement sera laissé à l’initiative de chacun sur les lieux de travail ou de loisirs.
Ce soir là, chacun pourra poster sa photo, le mot Stop à la main, sur le site de la vague blanche afin de créer une vaste manifestation sur le net et les réseaux sociaux avec notamment une page Facebook dédiée.
Ainsi, chacun pourra participer.
Plus de cinq cents personnalités ont déjà rejoint la « Vague blanche » le 17 Avril dernier (jour anniversaire de l’Indépendance de la Syrie), lors du lancement de ce mouvement au Trocadéro à Paris, et dans plusieurs villes de France. Des milliers de photos ont été postées sur le site.
Aujourd’hui, des relais sont nécessaires aux quatre coins de la planète afin de faire le lien entre toutes les ONG dédiées aux droits de l’homme, et toucher le plus grand nombre : mairies, villes jumelées, monde médical, monde des affaires, monde du spectacle et de l’audiovisuel, réseaux sociaux, personnalités de renom international…
Ainsi, nous faisons appel aux initiatives individuelles, à la société civile, à l’imagination de chacun, pour que de la petite à la plus grande manifestation, les tissus blancs se lèvent partout dans le monde, en une action solidaire libre de toute influence politique, étatique ou partisane.






Le 15 mars, on expulse ?



Communiqué LDH
Comme chaque année, le 15 mars signifie la fin de la trêve des expulsions. Comme chaque année, c’est une date qui doit rappeler la nécessité d’une politique publique du logement qui traite à la fois l’hébergement d’urgence et le logement social.


La LDH appelle : 

• à soutenir l’action du collectif des « Associations unies pour une autre politique du logement » lors du rassemblement, et de la conférence de presse du 13 mars, à 11 heures, place Edouard Herriot, à côté de l’Assemblée nationale ;
• à participer à la manifestation du 16 mars, à 15 heures, à Paris, à République, à proximité de la rue du temple.
Citoyens sans logement ou mal logés, vous avez des droits !
Se loger et pouvoir se maintenir dans son logement est, pour chacun, une nécessité vitale. Un habitat digne pour chacun, garanti par la solidarité du corps social, est un préalable indispensable à l’accès à une citoyenneté effective, combat permanent de la Ligue des droits de l’Homme.

Pour rendre effectif le droit à un logement de qualité pour tous :
Nous demandons un moratoire des expulsions locatives sans relogement. La mise en œuvre de procédures, beaucoup plus systématique, traduit un durcissement qui provoque des drames humains inacceptables, qui bouleverse les conditions d’existence des plus fragiles. Ces expulsions viendront grossir les rangs des personnes à la rue et sollicitant le 115 (les demandes ont augmenté de 29 % par rapport à janvier 2012 et 55 % n’obtiennent pas de places d’hébergement).

Nous dénonçons l’augmentation constante des loyers et des charges locatives.

Nous demandons la revalorisation des aides au logement.

Nous demandons que des dispositifs de protection contre les expulsions, et de régulation pour encadrer la liberté des loyers, soient effectifs dans la prochaine loi sur le logement.

Nous dénonçons le désengagement de l’Etat et des collectivités territoriales, dans l’absence de priorité donnée, dans le budget de l’Etat, à la production de logements locatifs sociaux et « très sociaux », nécessaires aux plus modestes.

Nous dénonçons la poursuite d’une politique du logement qui, depuis quarante ans, pratique une politique d’avantages fiscaux en faveur d’investisseurs privés qui entretiennent un marché immobilier financiarisé, générateur de profits, par l’exploitation cynique d’un besoin fondamental auquel personne ne peut se soustraire sans mettre en péril son existence même.

Nous demandons une politique de l’urbanisme capable de lutter contre l’étalement urbain, facteur à usage intensif de l’automobile, d’isolement social, de gaspillage des sols, par la promotion d’un habitat dense qui garantisse la qualité de la forme urbaine et de l’espace public, avec une politique foncière publique forte.

Nous demandons le développement de nouvelles procédures de concertation qui permettent, en amont des projets, de donner réellement la parole aux habitants.

La LDH considère que l’ensemble des dispositions législatives et réglementaires nécessaires pour mettre fin à la crise du logement doit être l’œuvre d’un service public du logement et de l’urbanisme, sous la responsabilité de l’Etat et la participation décentralisée des citoyens aux décisions.

Paris, le 11 mars 2013