Coordination informelle d’associations citoyennes, laïques ou confessionnelles, mobilisées, dans la Vallée et les plaines de l’Argens, pour des actions de solidarité auprès des victimes des inondations de l’Est-Var du 15 juin 2010.
Après trois semaines de secours d’urgence par les services publics et les bénévoles, l’aide aux sinistrés entre dans une nouvelle phase de réparations qui sera longue et difficile.
Les associations impliquées éprouvent le besoin de partager leurs informations et coordonner leurs actions pour identifier les détresses les moins secourues.
Elles veillent, par leurs accompagnements et la qualité de leurs orientations auprès des sinistrés, au respect du droit des personnes et des biens et à un accès équitable à l’aide sociale.
Elles porteront une particulière attention aux gens du voyage et aux personnes en situation de précarité et chercheront à procurer des éléments de solidarité soutenue aux plus démunis jusqu’à leur retour à des conditions de vie décentes.
Le Collectif pourra désigner des délégués habilités à saisir les pouvoirs publics des difficultés générales ou particulières rencontrées sur le terrain des actions associatives.
Toute association ou tout bénévole indépendant partageant ces objectifs pourra apporter son expérience et sa contribution aux efforts à long terme du Collectif.
Les sinistrés du Var
Le vendredi 2 juillet une réunion s’est tenue à FREJUS à l’initiative de La Fondation Abbé Pierre et de l’association Rencontres Tsiganes.
En présence d’une vingtaine de personnes représentant plusieurs associations locales en contact avec les sinistrés, il a été constitué un Collectif “Crue de l’Argens” qui s’est fixé comme premier objectif de veiller à l’accès aux droits des gens du voyage et des personnes en situation de précarité qui ont été directement touchés par les inondations du 15 et 16 juin.
Il est en effet apparu que dans de telles circonstances et devant la détresse de nombreuses familles qui ont été mises en danger et ont perdu tout ou partie de leurs biens, toute forme de discrimination ou d’exclusion était plus que jamais à proscrire.
Quels que soient leur mode de vie et leur culture, ces familles doivent pouvoir bénéficier comme tout citoyen de l’indispensable solidarité publique et privée leur permettant de retrouver le plus tôt possible des conditions de vie décentes.
Le Collectif a convenu de mettre en place à bref délai un réseau d’alerte susceptible de recueillir, analyser et faire connaître à tous les acteurs de la solidarité les difficultés auxquelles resteraient confrontés ces sinistrés.
La Fondation Abbé Pierre et ces associations oeuvrent à trouver des solutions aux cas non résolus par les différentes aides proposées (ex : souscription d’un contrat pour les caravanes refusé par les Assurances, perte de véhicules sans valeur vénale, réinstallation dangereuse, etc…).
